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13 février 2013

interview du télégramme

Écoles. 550 manifestants pour une « vraie réforme

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Environ 550 personnes,des enseignants en grande majorité, ont manifesté contre la réforme Peillon, hier matin à Quimper. Ils réclament une concertation pour « vraie réforme » de l'école.

Les enseignants, les parents présents hier dans la manifestation à Quimper ne voulaient surtout pas que leur opposition à la réforme des rythmes scolaires de Vincent Peillon soit assimilée à la défense d'un confort de travail ou de facilités de vie familiales. « C'est la place de l'enfant qui nous importe d'abord », disent-ils en choeur. Propos recueillis dans les rangs. Vanessa est enseignante à Landerneau. « Je suis contre l'éducation territoriale qui découle de la réforme ». Elle explique : « Cette réforme va conduire à une inégalité entre les enfants, selon les richesses de la commune où ils sont scolarisés. Pour moi, il est très important que chacun soit égal ». Morgane, une jeune mère de famille, est venue de Pont-l'Abbé avec ses enfants. Elle aussi s'inquiète de la disparité entre les communes. « Celles qui auront le moyen de former et financer des animateurs pourront proposer des activités attrayantes aux enfants, les autres feront de la garderie, estime-t-elle. Et l'on sait que, sans activités, les enfants sont plus énervés ». « Avec cette semaine de quatre jours et demi, on ne va pas écourter la présence à l'école mais au contraire l'augmenter, abonde Vanessa. Alléger la charge pour l'enfant passe plutôt par un allégement des programmes et du nombre d'enfants par classe ».

« Un leurre »

Martine, enseignante bilingue, dans une école privée à Guilers, s'est déplacée avec tous ses collègues. 100 % de grévistes et une présence à la manifestation malgré l'absence des syndicats du privé. Elle aussi reprend les mêmes termes. « On nous parle d'une journée raccourcie, or la présence de l'enfant sera encore plus grande. Cette réforme est un leurre ». Une de ses collègues intervient. Elle veut tordre le cou à l'idée que les enseignants ne pensent qu'à leur bien-être. « C'est le rythme de l'enfant qui nous importe et nous préférons l'école le samedi matin que le mercredi matin », dit-elle. Peu après, lors des discours des représentants syndicaux, Olivier Cuzon taille la réforme en pièces. Il veut aussi démonter l'image d'enseignants repliés sur eux-mêmes. « Nous sommes pour une année qui passe de 36 à 38 semaines, dit-il. Avec des rythmes équilibrés plutôt que favorables aux intérêts de l'industrie touristique ». Au final, Vanessa résume l'état d'esprit. « On s'aperçoit que cette réforme n'a pas été réfléchie car on découvre les problèmes posés les uns après les autres. Je suis plutôt de gauche, mais ce n'est pas comme cela que je vois les choses ».

 

J'ai aussi été prise en photo avec toutes les affiches que j'avais!!

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